Comparte este artículo

Florian : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Nicolas Thouvenot : Je suis Nicolas Thouvenot, directeur du service des transports de la communauté de commune Moselle et Madon et également directeur de la régie des transports urbains de la communauté de commune Moselle et Madon.


F : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre réseau ?

N.T : Nous avons un réseau composé de 5 lignes, entièrement gratuit situé en France Sud-Ouest de la métropole du Grand Nancy. Nous sommes une communauté de communes de 19 communes, qui regroupe 30 000 habitants, c’est donc un territoire rural et périurbain.


F : Nous savons que la crise sanitaire a ébranlé l’ensemble des activités et notamment les transports en commun. Comment avez-vous vécu la situation ?

N.T : Nous avons observé, comme la majorité des réseaux de France, une baisse des fréquentations d’environ 35%. Une baisse qui se trouve être dans la moyenne nationale. Nous avons pu l’identifier notamment grâce à l’outil Zenbus et à ses solutions qui nous ont permis de réussir de nous adapter à la réalité du terrain et à ce grand besoin de souplesse en une ou deux semaines.


F : Aujourd’hui quels sont vos principaux enjeux en termes de SAEIV ?

N.T : Nous avions des enjeux de l’ordre de la fiabilité de la donnée : avoir des données par course, connaître le taux de fréquentation etc, grâce à une information en temps-réel de qualité. Cette information est d’ailleurs vitale pour l’usager lors d’un déplacement. D’un point de vue purement exploitation, nous avons besoin d’informations fiables et encore plus dans une situation comme celle de la crise sanitaire pour savoir par exemple sur quelle course nous pouvons agir pour redéployer l’offre et réoptimiser nos moyens de production. D’un point de vue usager, nous répondons à un besoin de performance, d’efficacité et de souplesse pour savoir si leur solution de transport sera à l’heure et en lieu et place.


F : Nous connaissons les enjeux de performance, d’optimisation et d’attractivité des réseaux transports, comment Zenbus répond à ces besoins ?

N.T : Effectivement Zenbus répond à ces enjeux. Typiquement dans certains contextes d’absentéisme, de cas contact covid ou encore de faible fréquentation sur une ligne, nous avons la possibilité de redéployer certains personnels sur d’autres courses. Grâce à Zenbus nous savons où agir et nous pouvons le faire très rapidement


F : En tant qu’autorité organisatrice vous avez été précurseur en utilisant des smartphones comme ZenbusCollect (c’est-à-dire comme un de nos moyens de production de données) que pensez-vous de ce système déployé dans vos bus ?

N.T : Ce terminal est assez pratique et assez souple. Il est également moins lourd qu’un outil billettique classique, que des cellules de comptage qui nécessitent une maintenance assez lourde. Là nous sommes sur quelque chose de très souple, très fluide et avec une maintenance très légère. D’un point de vue économique aussi, qui est le vrai nerf de la guerre pour les collectivités, c’est très avantageux.


F : La Loi d’Orientation des Mobilités impose aujourd’hui aux autorités organisatrices de mobilité d’ouvrir leurs données transports, comment répondez-vous à ces nouvelles exigences ?

N.T : L’an dernier, nous avons transmis toutes nos informations [NDLR : données statiques] en open data directement à la région via le système d’information multimodal Fluo de la plateforme régionale Grand Est. Nos données d’informations transports en temps-réel [NDLR : données produites par Zenbus] sont donc communiquées et déjà intégrées comme la loi l’exige.


F : Zenbus en une phrase ?

N.T : Peut-être pas en une phrase, mais en trois mots : simplicité, efficacité, souplesse et j’ajouterai également : performance. Nous avons cruellement besoin d’une donnée fiable et votre solution le permet bien pour des réseaux comme le nôtre : des réseaux gratuits de taille relativement moyenne. Elle répond bien à tous les enjeux pour lesquels nous attendons ce type de solution.


F : Merci Nicolas !