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Florian : Pouvez-vous vous présenter ?

Laurent Dartoy : Je suis Laurent Dartoy, directeur du réseau Transavold, filiale Transdev sur le territoire de Transdev Grand Est Meuse Moselle.
Nous avons mis en place Zenbus il y a bientôt 1 an et demi. Nous sommes sur une Délégation de Service Public pour le compte de la Communauté d’Agglomération Saint Avold Synergie pour laquelle nous sommes en charge du réseau de transport urbain (10 lignes de bus) et depuis quelques mois, également du réseau scolaire (24 circuits)


F : Nous savons que la pandémie de 2020 a ébranlé l’ensemble des activités et notamment les transports en commun. Comment avez-vous vécu la situation ?

L.D : L’impact a été fort socialement et économiquement. Nous avons vécu le premier confinement avec un passage en mode dégradé mis au point conjointement avec la collectivité. Pour autant nous avons toujours roulé, en mettant en œuvre les moyens nécessaires à la protection de nos collaborateurs et de nos clients avec notamment une désinfection quotidienne de nos véhicules. Nous restons en lien permanent avec la collectivité pour des raisons économiques et des raisons d’offre. Actuellement par exemple, le couvre-feu à 18 h nous a amené à nous interroger, ensemble, sur le maintien de l’offre au-delà de 18 h (par exemple sur la ligne 1) et nous avons choisi de la maintenir en pensant à ceux qui peuvent utiliser ces lignes pour revenir de leur travail.


F : Quels sont les enjeux qui aujourd’hui vous impactent en termes de SAEIV ?

L.D : Nos enjeux sont clairs. Quand nous avons mis en place Zenbus, c’était principalement pour permettre aux clients d’avoir des informations temps-réel sur leurs bus. Dans un deuxième temps, nous avons travaillé avec Zenbus pour mettre en place un bouton de sécurité pour nos conducteurs pour lancer une alerte en cas d’agression. À présent, nous intégrons une billettique, avec une prise de service unifiée. De telle sorte que les trois systèmes : écrans embarqués, billettique et SAEIV Zenbus fonctionnent conjointement avec une seule action du conducteur.


F : Quelle architecture est déployée dans vos véhicules ?

L.D : L’architecture 2021 : écran dans les bus, nouvelles girouettes, et, de manière transparente Zenbus au travers d’un smartphone utilisé par le conducteur pour la billettique. C’est donc une architecture intégrée et un mode léger au sens où tout se passe par les applications.


F : Comment Zenbus répond à vos enjeux de performance et d’attractivité ?

L.D : Une des clés de réussite de notre réseau, c’est la transparence, le fait d’avancer ensemble avec la collectivité. C’est une posture qui permet d’innover, d’aller de l’avant, d’avoir des projets communs. Mettre ainsi en œuvre des applications au service du client utilisateur et au service du client institutionnel. C’est vraiment un atout de pouvoir travailler de la sorte.


F : L’ouverture des données s’est récemment imposée, notamment d’un point de vue réglementaire dans le cadre de la Loi d’Orientation des Mobilités. Quelles ont été vos orientations et celles de votre Autorité Organisatrice sur ces sujets ?

L.D : Le fait d’avoir une donnée fiable est primordial et le fait qu’elle soit ouvrable, qu’elle puisse être au service de tous est essentiel dans le cadre de l’évolution des transports en commun. Aujourd’hui, et le contexte sanitaire le rend encore plus nécessaire, on dématérialise de plus en plus de services (vente de titres, information client, ….) ; plus les données sont fiables et plus elles sont indispensables à notre client utilisateur. Avec une seule source qui permet de répondre aux enjeux de plusieurs canaux de distribution.


F : Zenbus en une phrase ?

L.D : Zenbus, c’est une aventure temps-réel au service de nos clients.


F : Merci Laurent !